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Décompte général définitif : tout savoir sur le DGD de chantier

5 min
dgd batiment

Qu’est-ce que le Décompte Général Définitif (DGD) ?

Le Décompte Général Définitif (DGD) est un document contractuel essentiel dans le cadre de la clôture d’un chantier de construction. Il représente l’aboutissement du processus de comptabilisation de toutes les opérations financières entre le maître d’ouvrage et l’entreprise de construction. Ce document détaille l’ensemble des travaux réalisés, les paiements effectués, ainsi que les ajustements financiers liés aux imprévus ou aux modifications du marché initial. Il est également indispensable pour prendre en compte les réserves émises, notamment dans le cadre des marchés publics de travaux où des avenants et mémoires en réclamation peuvent être intégrés au processus.

Le DGD est un document officiel qui marque la fin des obligations contractuelles entre les parties et garantit une transparence totale sur les relations financières du projet. Une fois validé et signé, il scelle définitivement les comptes du chantier, engageant toutes les parties concernées. Son acceptation implique la notification de réception et permet à l’entreprise de construction de recevoir le paiement du solde dû.

Quelle est l’importance du DGD dans la gestion de chantier ?

Le DGD joue un rôle central dans la gestion de chantier car il sert à garantir une traçabilité financière irréprochable entre le maître d’ouvrage, le maître d’œuvre et l’entrepreneur. Il permet de s’assurer que toutes les prestations contractuelles ont bien été réalisées et que tous les ajustements financiers ont été appliqués conformément aux termes du contrat.

Dans le cadre des marchés publics, l’établissement du décompte général définitif marché public est régi par le CCAG travaux, avec des délais spécifiques et une procédure d’acceptation stricte. En cas de désaccord, le décompte général définitif et mémoire définitif permettent d’encadrer la gestion des contestations et d’éviter les litiges relatifs au décompte.

Le DGD est un document juridique et financier crucial qui, s’il est bien préparé, protège les intérêts de toutes les parties et permet d’éviter les contentieux. Il sert également de preuve concrète pour justifier des montants facturés, notamment dans le cadre d’un recours contentieux.

Comment établir un DGD ?

1. Collecte des documents

L’établissement du DGD commence par la collecte de l’ensemble des documents financiers et techniques liés au chantier. Il s’agit notamment des factures, des ordres de service, des avenants au contrat, des certificats de paiement, ainsi que du procès-verbal de réception des travaux. Ce dernier est un élément clé pour l’établissement du décompte général définitif et la gestion des réserves éventuelles.

2. Vérification des paiements

Une vérification approfondie des paiements effectués et des travaux réalisés est indispensable. Cette étape permet d’éviter les erreurs et d’assurer que toutes les sommes dues ont bien été prises en compte. Il est crucial de contrôler les acomptes mensuels, les dates de versement, ainsi que les éventuels ajustements liés aux travaux supplémentaires (TS).

3. Rédaction du DGD

Le DGD doit être rédigé de façon claire et structurée. Il doit inclure :

  • Une récapitulation des acomptes mensuels et des paiements validés.
  • Le solde final à régler.
  • Les travaux supplémentaires réalisés et les ajustements correspondants.
  • Les éventuelles réserves émises lors de la réception des travaux.

Dans un marché privé, la rédaction du décompte général définitif marché privé repose sur les mêmes principes, mais avec une plus grande flexibilité dans les négociations entre les parties.

4. Validation et signature

Le DGD est soumis à validation par le maître d’ouvrage et l’entreprise. Une fois signé, il devient définitif et clôture officiellement le chantier sur le plan financier. Si aucune contestation n’est formulée dans le délai de contestation, il est considéré comme tacite, sauf en cas de recours administratif.

Quels sont les risques liés à un DGD mal établi ?

1. Litiges financiers

Un DGD mal établi peut entraîner des désaccords majeurs entre le maître d’ouvrage et l’entreprise, notamment si des montants dus sont incorrectement comptabilisés. Ces erreurs peuvent donner lieu à une contestation du décompte général définitif et à des procédures de mise en demeure.

2. Retards dans les paiements

Un décompte incomplet peut retarder le paiement du solde, impactant négativement la trésorerie de l’entreprise.

3. Perte de crédibilité

Un DGD mal préparé nuit à la réputation de l’entreprise et peut compromettre la confiance des maîtres d’ouvrage, limitant ainsi les opportunités de futurs projets.

Quels outils peuvent aider à la gestion du DGD ?

1. Centralisation des données

Les logiciels de gestion de chantier permettent de centraliser toutes les informations et d’assurer un suivi en temps réel du projet.

2. Automatisation des processus

Un logiciel de gestion financière facilite l’établissement du DGD, en réduisant les erreurs et en accélérant la validation des comptes.

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Comment éviter les litiges liés au DGD ?

1. Documentation systématique

Tous les éléments du chantier doivent être archivés, y compris les factures, les contrats et les ajustements de prix.

2. Validation régulière

Il est recommandé d’effectuer des vérifications continues tout au long du chantier pour éviter les contestations tardives.

3. Communication transparente

La transparence et l’échange régulier entre les intervenants permettent d’éviter les litiges relatifs au décompte général définitif et de sécuriser la clôture financière du projet.

Conclusion : pourquoi le DGD est-il indispensable à la réussite d’un chantier ?

Le DGD est un document incontournable qui garantit la conformité contractuelle et financière d’un chantier. Il formalise la fin des engagements entre les parties, sécurise le paiement du solde, et évite les litiges. Son établissement doit être réalisé avec rigueur et précision, en tenant compte des spécificités du marché privé ou du marché public.

Grâce aux solutions numériques, il est aujourd’hui possible d’optimiser la gestion du décompte général définitif, en automatisant la collecte des données et en assurant un suivi efficace. Un DGD bien structuré est la clé d’une clôture de chantier réussie et sans litige ! 

FAQ : Tout savoir sur le Décompte Général Définitif (DGD)


Est-ce qu’un DGD est une facture ?

Le Décompte Général Définitif (DGD) n’est pas une facture, mais un document contractuel qui récapitule toutes les transactions financières entre le maître d’ouvrage et l’entreprise de construction. Il formalise les travaux réalisés, les paiements effectués, et les ajustements éventuels liés à des travaux supplémentaires ou des réserves. Une facture peut être émise sur la base du DGD chantier, mais le DGD ne remplace pas une facture comptable et ne permet pas directement un paiement du solde sans validation préalable.

Qu’est-ce que le Décompte Général Définitif (DGD) ?

Le Décompte Général Définitif (DGD) est un document clé dans la clôture financière d’un chantier. Il formalise la fin des obligations contractuelles entre le maître d’ouvrage et l’entrepreneur. Ce document inclut :

  • Un récapitulatif des prestations réalisées.
  • Les paiements effectués et le solde restant dû.
  • Les travaux supplémentaires et les pénalités éventuelles.
  • La prise en compte des réserves en cas de non-conformité à la réception des travaux.

Dans un marché public de travaux, le DGD marché public est encadré par le CCAG Travaux, notamment par des règles précises sur son établissement et sa contestation. En marché privé, son contenu reste similaire, mais avec plus de flexibilité sur la négociation des montants finaux.

Qu’est-ce que le Décompte Général Définitif tacite ?

Un DGD tacite signifie que le maître d’ouvrage ne conteste pas le projet de décompte final soumis par l’entrepreneur dans les délais réglementaires. En l’absence de contestation écrite dans le délai imparti, le DGD est considéré comme accepté. Dans un marché public, cette tacite acceptation repose sur les dispositions du CCAG Travaux établissement du décompte général définitif. Ce mécanisme permet d’éviter les blocages de paiement et de garantir la clôture administrative du chantier.

Qui doit faire le DGD ?

Le DGD bâtiment est généralement rédigé par l’entreprise ayant réalisé les travaux. L’entrepreneur établit un modèle de DGD intégrant l’ensemble des paiements et ajustements, qu’il soumet au maître d’ouvrage pour validation. Dans un marché public, le maître d’œuvre peut être impliqué dans la rédaction et la validation du décompte général définitif marché public de travaux. Une fois validé et signé, il devient opposable aux parties, empêchant toute modification ultérieure, sauf en cas de litige.

Comment contester un Décompte Général Définitif ?

Un DGD contesté peut donner lieu à des litiges financiers s’il comporte des erreurs ou des désaccords sur les montants dus. Voici les étapes pour contester un décompte général définitif :

  1. Envoyer une réclamation officielle dans les délais légaux du CCAG Travaux ou du contrat.
  2. Justifier la contestation en apportant des preuves concrètes (factures, ordres de service, certificats de paiement).
  3. Négocier avec le maître d’ouvrage pour une solution amiable.
  4. Saisir le tribunal compétent (administratif pour les marchés publics, commercial pour les marchés privés) si aucune solution n’est trouvée.

Comment faire un Décompte Général Définitif ?

L’établissement d’un DGD suit plusieurs étapes essentielles :

  1. Collecter les documents financiers liés au chantier (factures, avenants, certificats de paiement, ordres de service).
  2. Vérifier les paiements effectués et déterminer le solde à payer.
  3. Rédiger le DGD en incluant :
  4. Un exemple de DGD chantier clair et structuré.
  5. Les travaux réalisés, les sommes versées, et les montants restants dus.
  6. La prise en compte des réserves et des pénalités éventuelles.
  7. Soumettre le DGD au maître d’ouvrage pour validation et signature.